CODE DE CONDUITE

LE MAINTIEN DE CONDUITE DANS L’ÉGLISE

Ce Code de conduite (« ce Code ») établit des normes et des principes qui expriment un amour fidèle et du service envers Dieu, notre Père céleste, et Jésus-Christ, son Fils, dans notre comportement lors de notre participation aux services divins et à toutes autres activités qui font partie de la vie communautaire de l’Église, en tant que membre ou en tant qu’invité(e).  

Les membres et les invité(e)s devraient se comporter conformément aux principes bibliques enseignés par l’Église. Tous sont encouragés à établir des disciplines spirituelles qui permettront à favoriser et à promouvoir une relation profonde et intime avec Dieu, ce qui est essentielle pour la vie de foi personnelle ainsi que le bien-être de la communauté.

L’Église ne tolère ni accepte pas les comportements suivants, car ils sont incompatibles avec les normes et les valeurs chrétiennes :

  • L’abus de confiance (Matthieu 5, 37; 19, 18; Philippiens 4, 8; 1 Jean 3, 3);
  • Le mensonge ou la malhonnêteté (Matthieu 5, 37; 19,19; Éphésiens 4, 25. 29);
  • Le vol ou la fraude (Exode 20,15.17; Matthieu 5, 37);
  • L’agression physique (Lévitique 18; Philippiens 4, 8; 1 Timothée 5, 22, 1 Jean 3, 3);
  • Le comportement abusif (Lévitique 18; Philippiens 4, 8; 1 Timothy 5.22, 1 John 3, 3);
  • L’agression sexuelle / le harcèlement sexuel (Lévitique 18; 1 Timothée 5, 22; 1 Jean 3, 3);
  • L’utilisation de drogues illicites (Philippiens 4, 8; 1Timothée 5, 22; 1 Jean 3, 3); et
  • L’activité criminelle (Exode 20, 12-17; Matthieu 5, 37; 1 Jean 3, 3).


PROCESSUS DE RÉTABLISSEMENT

Au cas d’une infraction de ce Code, l’Église essayera de rétablir l’individu, dépendant de la nature et de l’ampleur de l’infraction. Le processus de rétablissement comporte trois étapes. La deuxième et/ou la troisième étape du processus est à la discrétion totale de l’Église. Un individu impliqué dans la première ou la deuxième étape du processus de rétablissement peut être retiré de sa participation active dans l’Église jusqu’à ce que le processus de rétablissement envisagé dans ce Code soit achevé.  

La première étape consistera d’une révision de l’infraction en question et sera menée par le chef de communauté et/ou le chef de district, en présence de l’individu concerné. 

La deuxième étape implique la facilitation du processus de « rétablissement », ce qui dépend de la repentance de l’individu en référence à l’infraction dont il s’agit et de la nature et l’immensité de l’infraction. L’Église peut recommander que l’individu suive des évaluations et des conseils professionnels. L’Église peut également appliquer une période probatoire ou exécuter une injonction, ce qui signifie que l’individu sera retiré de sa participation active dans l’Église pour lui donner suffisamment de temps à corriger son comportement. Lorsque le rétablissement est terminé, c’est à la seule discrétion de l’Église de déterminer s’il a été complété avec succès. Ensuite l’Église peut rétablir l’individu à la participation active à la communauté. Elle peut également fournir un soutien continu pour l’individu et/ou exiger une reddition de comptes continue pour cet individu et/ou retirer l’injonction.

La troisième étape est d’expulser l’individu de l’Église. Étant donné que l’infraction du Code commise par l’individu est reconnue par l’Église comme une infraction fondamentale de la relation entre l’individu et l’Église, l’individu en question doit reconnaître que l’Église peut à tout moment, à sa seule discrétion et sans préavis, excommunier l’individu, qu’il ait participé au processus de rétablissement envisagé dans la deuxième étape ou pas.