Service Divin
L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider

Dimanche 17 janvier 2021
Strasbourg, France (pour l’Amérique du Nord)

« Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement ; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir. »
Matthieu 17:15-16

# 2 Vous Créatures du Seigneur

PRIÈRE D’OUVERTURE

Au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dieu Tout-Puissant, cher Père céleste, nous nous sommes réunis aujourd’hui en esprit pour t’adorer et te vénérer. Tu es le Dieu Tout-Puissant. Rien ne t’est impossible. Tu es le Dieu d’amour et de bonté, et tu aimes chacun d’entre nous. Tu es le Dieu de sagesse. Tu sais tout. Tu comprends tout. Tu es le Dieu de perfection, et tu veux accomplir ton œuvre du salut. C’est notre consolation. Nous te remercions pour cela. Nous savons aussi que tu es notre Père céleste qui prend soin de nous. Ensemble, nous prions pour tous ceux qui souffrent, nous prions pour ceux qui sont en deuil ; s’il te plaît, réconforte-les. Accorde-leur ton aide en ces temps difficiles. Nous prions aussi pour les malades. S’il te plaît, soulage leur douleur et, si possible, permets-leur de guérir. Sois avec eux et laisse-les faire l’expérience de ta proximité et de ton amour. Nous prions pour tous ceux qui doivent faire face à de grands dangers. Ils vivent dans des pays où il y a la guerre, où il y a la violence. S’il te plaît, protège-les et accorde-leur la paix le plus tôt possible. Cher Père céleste, tu connais toutes les afflictions et les préoccupations de tes enfants. Ils ont besoin de ton aide. Ils ont besoin de faire l’expérience de ta bonté, mais aussi de ta puissance. Fais-leur savoir que tu es leur Dieu Tout-Puissant et leur Père céleste. Maintenant, cher Père céleste, nous désirons ta grâce, ta paix. Nous avons besoin que tu nous enseignes. Nous avons besoin de savoir ce que tu veux que nous fassions. Accorde-nous ta parole et ta lumière à travers le Saint-Esprit. Accorde-nous plus que nous pouvons te demander en paroles. Exauce-nous, au nom de Jésus. Amen.

Mes chers frères et sœurs, pour ce service, nous avons la parole biblique de Matthieu chapitre 17 versets 15-16 « Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement ; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pas pu le guérir. »

Prestation musicale : Amazing Love

L’apôtre-patriarche Schneider

Mes chers frères et sœurs, ce service est unique et spécial pour moi aujourd’hui. Je suis ici dans une église bien vide. Il n’y a que deux frères ici qui s’occupent de la technologie. Sinon, l’église est vide, et vous êtes assis quelque part en Amérique du Nord, probablement chez vous. Voilà pourquoi ce service est très particulier. Mais je suis absolument sûr que le Saint-Esprit est à l’œuvre ici et dans votre maison, et que grâce à l’efficacité du Saint-Esprit, nous pouvons faire l’expérience de la présence de Dieu et recevoir sa grâce et sa bénédiction. Vous savez que nous traversons une période particulière, et nous pouvons apprendre beaucoup de choses en cette période particulière. En ce qui me concerne, je suis devenu encore plus conscient du fait que nous sommes dépendants de la grâce de Dieu pour recevoir la nourriture, l’alimentation, dont notre âme a besoin. Souvenez-vous du peuple d’Israël quand il a traversé le désert. Ils étaient entièrement dépendants de la grâce de Dieu pour leur nourriture. Dieu décidait de ce qu’ils recevaient et quand ils le recevaient. C’est la même chose pour nous. Nous nous rendons compte que nous sommes entièrement dépendants de la grâce de Dieu. Il nous donne ce qu’il veut nous donner quand il veut nous le donner. Nous devons juste être humbles et lui faire confiance, et prendre la nourriture qu’il nous donne quand il nous la donne et quand il nous la fournit. Nous lui faisons confiance. Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin pour atteindre notre but. Comme pour le peuple d’Israël, ceux qui ont fait confiance à Dieu ont atteint leur but à la fin de l’histoire.

La parole biblique parle de ce grand miracle que Jésus a accompli lorsqu’il a guéri cet enfant lunatique. Cela semble être un événement important dans la Bible, car il est relaté dans trois Évangiles — Matthieu, Marc et Luc — d’une manière différente, mais c’est la même histoire. Pour résumer : Jésus est revenu de la montagne de la transfiguration avec les trois disciples, Pierre, Jacques et Jean. Et il a rencontré les autres disciples qui étaient dans une grande discussion avec les scribes parce qu’un père est venu à eux et leur a apporté son fils qui était malade, un épileptique, et il voulait qu’ils le guérissent, et ils n’ont pas pu. Il y a donc eu une grande discussion. Je suppose que les scribes ont dit : hé, vous n’avez pas vraiment le pouvoir de faire cela — ou pire encore — votre Maître ne vient pas de Dieu parce que vous n’êtes pas capable de guérir cet homme. Puis Jésus est venu. Jésus a guéri le fils épileptique. Quelle est la signification, le sens de ce miracle ? Pour en saisir le véritable sens, nous devons tenir compte du contexte culturel de l’histoire. Vous savez, pour les Juifs de l’époque, la santé du corps était une conséquence de la santé de l’âme. La santé physique était liée à la santé spirituelle. Si quelqu’un était malade, cela signifiait pour lui que c’était une conséquence du péché — son péché ou celui de ses parents. Cette explication était qu’il était possédé par un esprit impur, un démon. En conséquence, les malades étaient considérés comme des êtres impurs parce qu’ils étaient évidemment des pécheurs, ou parce qu’ils étaient possédés par un esprit impur. Ils étaient donc simplement impurs et étaient marginalisés par la société. Ils n’étaient pas acceptés. Ils ne pouvaient pas remplir leur tâche et étaient simplement rejetés. Ce fils était un cas typique. Il était malade. Il ne pouvait pas contrôler son corps, ses mouvements, et on dit qu’il était sourd et muet. Il ne pouvait pas entendre, il ne pouvait pas parler, il ne pouvait pas communiquer avec les autres. Il était vraiment exclu de la société. Mais Jésus l’a guéri. Il a voulu montrer par ce miracle qu’il avait été envoyé par Dieu, qu’il avait le pouvoir de Dieu. Il pouvait agir comme Dieu le fait, il guérit les gens, il peut pardonner les péchés, guérir l’âme, il a le pouvoir et l’autorité sur les mauvais esprits. Il peut rétablir la communion entre l’homme et Dieu, et il peut aussi ramener les personnes isolées au peuple de Dieu et les accepter à nouveau comme membres du peuple de Dieu. Jésus a voulu montrer : voyez, je suis envoyé par Dieu pour apporter le salut. Les péchés sont pardonnés, vous pouvez avoir la communion avec Dieu, vous pouvez avoir la communion avec le peuple de Dieu. Je suis plus fort que le malin. Voilà le sens du miracle accompli par Jésus.
 
Mais pour Jésus, il était également important d’expliquer que pour faire l’expérience de ce salut, pour être sauvé, il faut croire. Lorsqu’il accomplissait des miracles, il insistait toujours : votre foi vous a bien servi. Vous avez été sauvé grâce à votre foi. Rien n’est impossible pour ceux qui croient. Il a toujours souligné l’importance de la foi : vous devez croire. Lorsqu’ils ne croyaient pas, il leur disait : vous êtes des gens de pauvre foi. C’est à cause de votre incrédulité que vous n’avez pas pu le faire. Pour lui, c’était important : pour être sauvé, pour faire l’expérience du pouvoir et du salut de Jésus- Christ, il faut croire et avoir une foi véritable. Il a expliqué ce que cela signifie. Il a dit : vous savez, tous ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » n’entreront pas dans le royaume de Dieu, seulement ceux qui font la volonté de mon Père. C’est cela une foi véritable — faire la volonté de Dieu. Aujourd’hui, il y a encore beaucoup de gens qui annoncent : nous sommes chrétiens ! C’est bien. Ils se rassemblent pour prier et louer le nom du Seigneur. C’est bien. Beaucoup connaissent la Bible par cœur. Je les admire. Ils ont un verset biblique pour chaque situation. C’est bien. Mais ce n’est certainement pas suffisant pour être sauvé. Pour être sauvé, vous devez faire la volonté de Dieu. Vous devez vivre selon les dix commandements. Vous devez vivre selon le commandement de l’amour pour Dieu et pour votre prochain. Vous devez conformer votre vie selon l’enseignement de Jésus-Christ, dans la façon dont vous prenez vos décisions, dans la façon dont vous vous exprimez, dans la façon dont vous considérez votre prochain et dont vous le traitez. C’est cela une foi véritable. Vivre conformément aux dix commandements, vivre conformément au commandement de l’amour pour son prochain, l’amour pour Dieu, dans la façon dont vous vous exprimez, dans la façon dont vous prenez vos décisions, vous conformez votre vie, vous traitez votre prochain, vous le considérez — c’est cela la foi. Cela est l’essentiel pour être sauvé. Jésus veut nous sauver de la domination du mal, il veut nous mener dans le royaume de Dieu. Pour cela, nous devons avoir la foi. C’est ainsi que nous nous préparons pour l’avenir.

Mais Jésus veut aussi nous guérir aujourd’hui. C’est un processus continu. Il veut nous délivrer, il veut nous guérir, il veut guérir notre âme. Il est certain qu’il a toujours le pouvoir et l’autorité d’accomplir des miracles. Si quelqu’un est malade, si nous devons faire face à des difficultés, si nous sommes impliqués dans d’énormes problèmes, nous prions et nous espérons que Jésus puisse nous sauver, nous délivrer, nous aider, et nous lui faisons confiance. Nous prions avec humilité, comme Jésus l’a fait, et nous disons : si c’est possible, peux-tu me guérir ? Si c’est possible, peux-tu résoudre ce problème ? Si c’est possible, peux-tu aider mon prochain, mon enfant, mes parents ? Nous espérons et nous prions, et parfois Jésus le fait, parce qu’il a toujours ce pouvoir, mais notre priorité devrait toujours être : je veux rester fidèle. Ma priorité est de faire la volonté de Dieu. Ma priorité est d’entrer dans le royaume de Dieu. Ma priorité est de devenir l’image de Jésus-Christ. Aide-moi, je t’en prie. S’il te plaît, délivre-moi de ce fardeau. Mais avant tout, aide-moi à rester fidèle. Nous avons la foi — cela signifie que nous faisons confiance à Dieu. Il fera la bonne chose au bon moment. Jésus veut nous guérir, il nous réconforte par son amour. Même dans les moments les plus difficiles, nous pouvons faire l’expérience de son amour, de sa bonté, de sa proximité, et nous faisons l’expérience — oui, vraiment, il est auprès de moi. C’est quelque chose que nous ne pouvons pas expliquer, il faut le vivre. Je sais que beaucoup d’entre vous l’ont déjà vécu et le vivent encore. Les temps sont très difficiles, nous portons un lourd fardeau, mais nous le savons : Jésus est auprès de moi. Il m’aime. Cela ne s’explique pas avec des mots, mais c’est notre conviction, c’est notre expérience. Jésus nous réconforte.

Il veut aussi chasser les esprits impurs par son enseignement. C’est un processus continu. C’est quelque chose que Jésus veut faire à travers son enseignement. Aujourd’hui, il y a tellement d’opinions dans le monde, parmi les gens, même dans notre milieu. Je suis certain que si nous discutions de politique, nous ne parviendrions jamais à un accord. Si nous parlions d’environnement, d’économie, de musique, de nourriture ou de ce que vous voulez, nous ne parviendrons jamais à un accord général. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas un problème. Ce n’est certainement pas la tâche de l’Église de dire : cette idée est bonne et celle-là est mauvaise, cette opinion est juste et celle-là est fausse. Ce n’est pas la tâche de l’Église. En ce qui me concerne, je ne veux pas et ne peux pas le dire : ceci est juste et cela est faux. Mais c’est la tâche de l’Église, de l’apostolat, de dire : soyez prudents et vérifiez quel genre d’esprit est à l’œuvre actuellement. Chez nous, il y a aussi beaucoup d’opinions. Certains disent : ces changements vont trop vite. D’autres disent : Non, nous devrions changer plus vite. Nous devrions changer beaucoup plus de choses dans notre Église. Les deux sont absolument convaincus qu’ils ont raison. Qu’est-ce que je peux dire ? Il y aurait des discussions sans fin à ce sujet. Je considère que ma première tâche en tant qu’apôtre- patriarche, la première tâche des apôtres est de sensibiliser les fidèles, les croyants : soyez prudents et vérifiez quel esprit est à l’œuvre. Est-ce le Saint-Esprit ? Ou est-ce un esprit impur, un mauvais esprit ? Il est assez facile de le découvrir, vous savez. Il suffit de vérifier, où cet esprit veut-il me conduire ? Vous pouvez reconnaître le mauvais esprit dans le fait qu’il veut vous éloigner de Jésus-Christ. Je suis un peu inquiet ces jours-ci parce que je suis parfois surpris par la façon dont certains de nos membres réagissent, et je me dis : cela ne peut pas être inspiré par le Saint-Esprit. Lorsque cela est inspiré par le Saint-Esprit, alors le fruit est la paix, l’amour, la bonté, la maîtrise de soi. C’       est le fruit du Saint-Esprit — l’amour, la paix, la bonté, la maîtrise de soi. Lorsqu’il   s’agit d’un mauvais esprit, la réaction est tout à fait différente. Vérifions l’esprit qui a envoyé ces idées, ces opinions, dans la façon dont nous réagissons, dans la façon dont nous considérons notre prochain, dans la façon dont nous réagissons lorsque nous sommes attaqués, lorsque nous devons faire face à des difficultés, dans la façon dont nous nous comportons et dont nous nous exprimons. Quand je regarde sur Internet, la façon dont certaines personnes s’expriment, alors c’est clair — ce n’est pas le fruit du Saint-Esprit. Jésus veut chasser ces mauvais esprits par son enseignement. Il nous le rappelle : s’il vous plaît, tenez compte de mon enseignement. Faites attention. Vous vous en éloignez. Il veut chasser ce mauvais esprit.
 
Il veut aussi nous délivrer de l’égoïsme par son enseignement. J’ai parlé de ce pauvre garçon qui était sourd et muet. Il ne pouvait pas communiquer. Aujourd’hui, c’est un danger pour beaucoup de gens, surtout dans les moments difficiles. Ils deviennent sourds et muets. Ils ne s’intéressent plus au sort des autres. Ils ne s’intéressent qu’à leur propre bien-être, à leur propre sort et à leurs propres intérêts. Jésus veut nous délivrer de l’égoïsme par son enseignement. Il veut nous aider par son appel. Certains ont le sentiment : je n’ai pas de place dans cette Église, ni même dans la société. Je suis inutile. Je ne peux rien faire. C’est aussi une souffrance. Je ne suis pas assez bon. Je ne suis pas considéré. Jésus nous le rappelle : je t’ai appelé. Tu es mon serviteur. J’ai besoin de toi, je veux que tu fasses le bien, je veux que tu aides les autres, je veux que tu annonces mon nom et que tu sois mon témoin. Je t’ai appelé. Tu n’es pas inutile. Vous êtes un témoin de Jésus-Christ. N’oubliez pas cela. Il y a différentes façons par lesquelles Jésus veut nous guérir et chasser les esprits mauvais et impurs, pour nous délivrer d’eux.

Faisons une pause et écoutons une prestation musicale.
 
#15 – Holy, Holy, Holy

L’apôtre-patriarche Schneider

Chers frères et sœurs, je sais que vous avez gagné le temps dont vous avez normalement besoin pour aller à l’église, et je suppose que vous êtes assis à l’aise chez vous, alors permettez-moi d’ajouter une autre pensée au sujet de ce jeune homme. Le père est venu et a dit : ce mauvais esprit, ce démon, va tuer mon fils parce qu’il le jette dans l’eau ; il le jette dans le feu. Si cela continue, il va mourir. Il s’inquiétait donc pour son fils et même pour son propre avenir, car, pour le peuple juif, les enfants représentaient leur propre avenir. Il s’inquiétait donc de l’avenir de son fils et de son propre avenir et il voulait que les disciples de Jésus-Christ guérissent son fils, qu’ils règlent le problème, car on pensait qu’ils avaient un pouvoir spécial, une autorité spéciale. Ils ne le pouvaient pas. Quand Jésus est venu, il a dit : ayez confiance, croyez. Je peux vous aider. Je peux le délivrer. En d’autres termes — je peux sauver votre avenir. Mais vous devez me faire confiance, croire en moi et me faire confiance. Le père a dit : je crois, mais aide-moi dans mon incrédulité. Les disciples ont dit : pourquoi ne pouvons-nous pas faire cela ? Il leur répondit : vous devriez prier. Dans l’Évangile de Matthieu, il y a quelque chose d’ajouté qui ne se trouve pas dans les autres Évangiles. En fait, ils ont découvert qu’il a été ajouté dans certaines copies des anciens textes, que vous devez prier et que vous devez jeûner. C’est un ajout qui a été fait plus tard. Mais il est intéressant qu’il ait dit : pour accomplir ce miracle, pour être guéri, il faut croire, faire confiance. Vous devez prier et vous devez jeûner. Considérons notre situation. Je sais que beaucoup d’enfants de Dieu fidèles sont très préoccupés par l’avenir de l’Église parce qu’ils voient — et c’est vrai, c’est la réalité — qu’il y a une tendance négative. C’est une évolution défavorable. Si cela va dans ce sens, quel sera l’avenir de l’Église ? Je comprends, je partage cette préoccupation. Je peux la comprendre. Certains disent : cette tendance négative, cette évolution négative — les apôtres sont censés avoir le pouvoir et ils ne peuvent pas aider. Ils ne peuvent pas l’arrêter. Cela continue. Frères et sœurs, le Maître est toujours là, et le Maître est Jésus-Christ. Il prend soin de son troupeau. Il accomplira son œuvre du salut. Tout ce que nous avons à faire, c’est de lui faire confiance et de lui rester fidèle. Croire, agir et conformer notre vie selon notre foi, et faire confiance au Seigneur, voilà notre tâche commune. C’est ça notre devoir.

Nous devons aussi prier. Cela vaut pour l’apôtre-patriarche, pour tous les apôtres et pour tous les membres. Nous devons prier. Nous ne pouvons pas envisager : oui, les apôtres ont le pouvoir, les ministres ont une partie du pouvoir, et ils peuvent le faire ; ils peuvent gérer parce qu’ils ont le pouvoir et l’autorité. Cela ne suffit pas. Certes, Jésus a donné le pouvoir aux apôtres, mais nous avons besoin des deux. Nous avons besoin du pouvoir donné par Jésus, et nous avons aussi besoin de prières. Parce que le salut n’est pas un « dû », il n’est pas automatique. C’est une grâce que Jésus Christ a accordée, et nous devons tous, de l’apôtre-patriarche au plus jeune enfant, prier : s’il te plaît, Seigneur, sauve-nous. Accorde-nous cette grâce. C’est un aspect important. Nous ne pouvons pas dire : oh, c’est fait ; nous sommes sauvés — parce que nous avons les apôtres, nous avons le Saint-Esprit. Nous avons besoin de prier, de lutter pour notre salut. S’il te plaît, Dieu, accorde-moi ta grâce. Ensuite, nous devons jeûner. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de nourriture. Pour moi, j’ai une explication spirituelle à ce jeûne. Quand on jeûne, cela signifie qu’on mange moins, peut-être qu’on boit moins, mais en fait, on se concentre sur ce qui est vraiment nécessaire pour vivre. On se concentre sur ce qui est essentiel et vital pour rester en vie. C’est un indice pour nous — pour nous les apôtres, mais aussi pour tous les serviteurs et même pour tous les membres. Il est certain que nous avons beaucoup de choses à traiter dans notre Église. Nous devons nous occuper des questions financières, nous devons nous occuper des bâtiments et de leur entretien, nous devons nous occuper de la musique, nous devons organiser des activités, et il y a beaucoup de choses à faire et à gérer, et c’est normal. Mais nous ne devons jamais oublier que tous ces points ne sont pas essentiels. On pourrait même se passer de musique. Je n’aurais jamais cru cela, mais maintenant j’en fais l’expérience. Nous ne devrions jamais oublier ce qui est essentiel pour le salut. Ce qui est essentiel, c’est de rester fidèle à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, aux prières et à la fraction du pain. C’est absolument vital. C’est absolument essentiel. Donc, si on nous dit ici que nous devrions jeûner un peu, cela signifie pour moi que nous devons d’abord nous concentrer sur l’essentiel — l’enseignement des apôtres, l’enseignement de la mort, de la résurrection et du retour de Jésus-Christ. C’est l’enseignement des apôtres. C’est l’essentiel. Concentrez-vous sur la communion fraternelle, l’unité du peuple de Dieu, le soin pastoral, l’amour, c’est essentiel — la communion fraternelle, le soin pastoral, l’amour, l’unité. Concentrez-vous sur les prières, comme je l’ai dit, et sur la fraction du pain. Aujourd’hui encore, nous ne pouvons pas célébrer la sainte cène. Le danger est qu’après un certain temps, nous pensions : d’accord, c’est bien d’avoir la sainte cène, mais ce n’est évidemment pas vital parce que nous pouvons nous en passer. Souvenez-vous de l’histoire du peuple d’Israël dans le désert. Célébrer la sainte cène est et reste essentiel. Nous en avons besoin pour le salut. Mais nous sommes entièrement dépendants de la grâce de Dieu. Prenons-la et célébrons-la aussi souvent et dès que Jésus nous y invite. C’est la règle. Lorsque Jésus nous invite à célébrer la sainte cène, nous venons la célébrer.

Restons concentrés sur l’essentiel : l’enseignement des apôtres. C’est-à-dire la doctrine de la mort, de la résurrection et du retour de Jésus-Christ. Concentrons-nous sur la communion fraternelle, l’amour, l’unité, le soin pastoral. Prions pour notre salut et suivons l’indication du Saint-Esprit lorsqu’il nous invite à célébrer la sainte cène. Amen.

Chers frères et sœurs, nous avons également l’occasion aujourd’hui de recevoir le pardon de nos péchés et de recevoir la paix du Ressuscité. Nous devrions avoir confiance et obéir, mais nous nous rendons compte que bien souvent, nous ne le faisons pas. Jésus pourrait venir me voir aujourd’hui et me dire : oh, homme de peu de foi. Parfois, à cause des choses qui se passent dans notre vie, nous pensons : oh, Jésus m’a oublié. Il ne m’aime plus. Jésus vient et dit : pourquoi n’as-tu pas confiance en mon amour ? J’ai donné ma vie pour toi. Je suis mort pour toi. Pourquoi ne fais-tu pas confiance à mon amour ? Parfois, il nous le dit : tu sais que mon chemin est le bon, que ma loi est la vérité. Pourquoi as-tu pris un autre chemin ? Pourquoi as-tu choisi une autre solution ? N’as-tu pas confiance en moi ? Parfois, quand la peur de l’avenir devient trop grande, trop forte, il nous dit : pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? Je suis le vainqueur. J’ai le pouvoir sur la terre et au ciel sur toute domination. Je suis le plus puissant. Pourquoi ne me faites-vous pas confiance ? Ce ne sont là que quelques exemples où Jésus pourrait dire : Gens de peu de foi, pourquoi ne me faites-vous pas confiance ? Mais c’est bien — il ne nous rejette pas, il ne nous condamne pas, il nous dit : s’il vous plaît, faites-moi confiance. Je vous pardonne. Je vous pardonne ce manque de foi. Je vous pardonne ce manque de confiance. C’est bien. Viens, j’efface cette erreur. Cette faiblesse, je l’efface. Puis il nous donne la paix du Ressuscité et pour moi il fait comme il a fait pour ce jeune garçon — il lui a donné la main et l’a soulevé. C’est le souhait que je formule pour que nous puissions tous, aujourd’hui, faire l’expérience, juste par le pardon des péchés et la paix du Ressuscité, de ce que dit Jésus : tu n’as pas eu confiance en moi. Tu n’as pas eu confiance en mon amour. Tu n’as pas fait confiance à ma parole. Tu n’as pas eu confiance en mon pouvoir, mais je te pardonne. C’est bon. Viens. Je t’aime. Fais-moi confiance. Je vais accomplir mon œuvre.

Pour nous préparer au pardon des péchés, nous écouterons le chant de repentance, « Béni soit son nom ». 

La prière de Notre Père

Absolution 

Prière

Dieu Tout-Puissant, cher Père céleste, nous te remercions pour ta grâce et pour le pardon de nos péchés. Nous te remercions pour ton amour et ta patience. Nous te remercions pour le salut que tu nous as accordé. Nous te remercions pour le merveilleux avenir que tu nous as préparé. Nous te remercions pour ton aide et tes conseils dans notre vie quotidienne. Nous remercions ton Fils, notre Seigneur Jésus- Christ, pour son sacrifice ; nous le remercions pour sa promesse de venir rapidement, pour son amour et sa présence parmi nous. Nous remercions le Saint-Esprit pour sa lumière et son enseignement. Nous le remercions pour sa sagesse. Nous le remercions pour le travail qu’il accomplit pour nous préparer au retour de Christ. Cher Père céleste, nous prions pour tous les apôtres et tous leurs collaborateurs. Nous prions pour tous les frères et sœurs qui se mettent au service pour toi avec amour et foi. Nous te prions de bénir leur service, leur amour et leur foi. Nous prions en particulier pour nos jeunes et nos enfants. Nous te prions de les protéger. Laisse-les faire l’expérience de la puissance de l’Évangile. Remplis leur cœur avec ta joie et ta force. Cher Père céleste, beaucoup sont fatigués dans leur foi. Aide-les à retrouver le chemin de ta maison. Aide- nous à trouver les âmes que tu veux ajouter à ton peuple. Maintenant, cher Père céleste, nous prions une fois de plus pour tous ceux qui souffrent, tous ceux qui sont anxieux. Accorde-leur ton aide, je t’en prie. Accorde-leur la paix. N’oublie pas les hommes, peu importe où ils vivent. Tu les aimes. Prends soin d’eux. Alors, cher Père céleste, envoie ton Fils bien-aimé et emmène-nous dans ton royaume. C’est notre souhait, c’est notre désir. Maintenant, bénis aussi les offrandes que ton peuple t’a apportées et accorde-nous la protection de tes anges pour l’avenir. Accorde-nous plus que nous ne pouvons te demander en paroles. Nous te demandons tout cela au nom de Jésus. Amen.

Bénédiction

L’apôtre -patriarche Schneider

Alors, mes chers frères et sœurs, voilà, c’est tout. Merci pour votre participation et surtout merci pour vos prières, votre soutien, pour votre participation financière, vos offrandes et merci pour tout ce que vous faites. Je ne sais pas, mais je peux voir le résultat. Dieu continue de bénir son peuple, et cela aussi est dû au fait que vous ne renoncez jamais à le servir. Je vous souhaite tout le meilleur pour les temps à venir. Je vous souhaite l’aide, la protection et la bénédiction de Dieu, et mon souhait est de vous voir dès que possible.